The Anna Shaw (?)

J'ai apprit avec joie tout à l'heure que j'étais taguée pour les Liebster Award par Jude Cherry du blog éponyme. Le principe des Liebster Award est simple, je dois donner onze information sur moi puis répondre aux onze questions posés par Jude Cherry et enfin je devrais taguer à mon tour 11 blogs et leurs poser onze question.    Aller nous voila partis  Onze choses à s'avoir sur moi: -Je suis une fausse blonde mais je ne l'avoue que quand mes racines châtains me transforme en marbré Papi Brossard géant. -J'ai rencontré mon amoureux sur Adopte un mec, tout comme son meilleur ami y a rencontré sa copine et ma meilleur ami son copain. On forme donc un sorte de gang. -Mon plus grand rêve c'est d'un jour remplir le Madison Square Garden. -Je suis capable d'aller plusieurs fois au cinéma voir un film qui me plait et quand c'est triste je pleure à chaque fois. -J'ai une véritable passion pour tout ce qui est roses, mignons

Chère année 2013, Après un an passé avec toi, je songe très sérieusement à te quitter, ne m’en veux pas trop mais 2014 me fait de l’œil et j’avoue que cet inconnu m’attire. Toi, tu vois, tu es un peu comme une miss France, passé un an à voir ta tronche dans toutes les foires à la saucisse et autres fêtes caritatives, on a envie de neuf. Alors oui, je te quitte, ne m’en veux pas trop mais j’ai besoin d’avancer moi et aujourd’hui, tu représentes plus mon passé que mon présent. Et il faut savoir se défaire du passé pour mieux préparer son futur. Ne crois pas que je te quitte sans regret, nous avons partagé de belles choses toi et moi, des bons moments, des plus dures, des déceptions, des nouvelles aventures plus ou moins attendues. Alors si tu le veux bien, j’aimerais revenir sur cette année passée avec toi, mois par mois. Comme tous les ans, l’année a commencé en janvier et notre relation avec. Janvier, janvier, que dire de ce mois de janvier. C’était une échéance, un point fi

Il y a quelques jours, j’ai été confrontée au pire spectacle qui soit, la chose qui m’a le plus fait souffrir dans ma vie : j’ai vu mon grand-père pleurer. Il pleurait en repensant à la douleur d’un de ses amis très proche qui venait de perdre prématurément son fils. Il était assis sur le canapé, les yeux dans le vague racontant la souffrance de cet homme. Et cela lui était si difficile qu’il avait la voix brisée et les larmes aux yeux. Lentement, l’une d’entre elles a coulé sur sa joue que j’ai vue au fil des années se rider. Et j’ai eu mal, Dieu que j’ai eu mal. On a tous un héros de notre enfance, une figure masculine qui nous marque. Pour la plupart des gens, cette personne c’est leur père. Pour les autres, il s’agira d’un frère, oncle, ami des parents, beau-père, cousin… Moi, c’est mon grand-père. J’aime mon père, ne nous méprenons pas. Mais mon schéma familial est tel que j’ai passé énormément de temps avec mes grands-parents étant enfant. Et pour moi, ils sont la figure e

J ’ai longtemps cru que j’avais un talent indéniable pour l’écriture, que tout était acquis. Ça venait si naturellement et à mon sens ça ressemblait tant aux livres que je lisais que j’étais sûre qu’un jour, j’écrirai le nouveau best-seller qui marquerait la littérature jeunesse, comme une sorte de J.K Rowlins, Stéphanie Meyer ou Suzanne Collins. Et puis un jour, je ne sais pas exactement quand, car on ne sait jamais quand les choses changent, on se lève un matin et ce qu’on savait la veille paraît soudain être une aberration, un jour, donc, je me suis mise à douter. A douter de mes capacités à écrire quelque chose de bien, quelque chose qui un jour touchera les gens. J’ai commencé à penser que tout ce que je produisais se ressemblait et était fade, insipide, sans saveur et sans profondeur. Et comme toujours, ce qui était une facilité est devenu une bataille contre le petit monstre dans ma tête qui m’empoisonne la vie et refuse de la mettre en sourdine. Peut-être est-ce dû au

Quand j'ai vu ce sujet d'article  dans la liste de sujets proposés par la rédac' de So Busy Girls j'ai longtemps hésité : allais-je oser ? Allais je y arriver sans tomber dans le pathos ou le mauvais humour grinçant ? Arriverais-je à dire tout ce que je savais de tout ceci ? Finalement, j'ai voulu tenter. Et je suis restée un long moment face à la page blanche seulement noircie de cette phrase: " Comment aider un proche atteint d'une addiction à s'en sortir ?" Au début, je voulais faire une espèce de liste sarcastique de tous les conseils que les gens m'ont donnés au fil du temps mais j'ai décidé d'arrêter d'avoir peur et de raconter les choses telles qu'elles sont vraiment.  Et pour ne pas vous mentir, si j'écris cet article, c'est tout simplement parce que je n'ai pas la réponse à cette question, qui me hante depuis ma plus tendre enfance. J'ai retourné le problème dans tous les sens, j'ai to

Hey mes petits oiseaux des îles je sais que je ne suis pas très présente ses derniers temps et ce malgré les bonnes résolutions que j'avais prit en début d'année scolaire. Mais que voulez vous mes études, les garces, me  prennent tout mon temps. Enfin j'ai quand même arrêté ma frénésie de révision pour vous proposez un petit concours. Ces le deuxième concours organisé par Les Fleurs Rebelles . Cette fois si le thème n'est pas les trucs cute mais Noël. Et il se trouve que Noël est ma fête préféré de l'année. Encore une fois le principe est simple: je dois vous proposer un petit cadeau argenté ou doré pour la gagnante. Bien que je préfère d'ordinaire l'argenté j'ai choisi le doré. Voila donc ce qu'il y a à gagner cette fois ci: -Un lot de deux pochettes -Un lot de deux vernis -Un hair-band fleurit -Une crème pour les mains -Un loup -Un duo mascara-liner -Un vaporisateur de paillettes Maintenant que tu désire cette box plus que la dern

Pour ce nouveau post c'est une nouveauté que je teste sur ce blog. J'ai nommé (*roulement de tambour*)...un concours. Et oui j'ai décidé de vous proposer un petit concours pour participer à l'opération Kawaii Rebell'Box crée par   Les Fleurs Rebelles . Le principe est simple: proposer à ses lecteurs de gagner un petit cadeau mignon et régressif. Pour ceux qui ne l'auraient pas encore remarqué, qui sont daltonien ou qui viennent juste de débarquer dans ce monde de fou ici c'est un pe u   rose   en fait ( Un peu rose ? Elle se paye notre tête la ? Un PEU rose ? ). Bon d'accord c'est carrémen t   rose.   Et il n'y a pas qu'ici d'ailleurs. Dans ma vraie vie hors de la blogosphère ( Comment elle a une vraie vie ? Elle n'est pas enchaînée à se blog comme la fille dans Code Lyoko ? ) Je collection les petits machins japonais tout mignons et tout ce qui touche à Hello Kitty. Donc cette opération était faite pour moi. Mais trêve de bav

Je n’ai aucune discipline, aucune régularité aussi bien dans mon travail scolaire que dans mes écrits. Surtout dans mes écrits à vrai dire. Il faut dire que pour être tout à fait honnête, je suis assez paresseuse et parfois, alors que j’ai largement de quoi faire niveau écriture, je préfère me faire un marathon série télé plutôt que de travailler. La preuve la plus probante de cette fainéantise latente et sans nul doute l’année scolaire qui vient de s’écouler. Alors que je prenais une année sabbatique contrainte et forcée, je me suis retrouvée avec des centaines de jours à tuer, des milliers d’heures. Et ça tombait plutôt bien parce qu’en plus de ce blog, j’avais depuis juillet un roman sur lequel je travaillais. Et petite maligne que je suis, je m’étais simplifiée la vie au maximum en écrivant la plupart des textes. Ne restait plus qu’à les relier entre eux, à les lier pour en faire une histoire cohérente. Mais à l’heure où j’écris ces mots, le sus-mentionné roman n’est toujour

Nuiter (ou apprivoiser la nuit) J’ai un rapport particulier avec la nuit. C’est certainement dû au fait que, pendant des années, elle a été ma plus grande source d’angoisse. Et parfois c’est encore le cas, quand le moindre bruit me fait sursauter et que j’ai peur de fermer les yeux. C’est aussi pour ça que j’aime moins l’hiver que l’été. Le jour disparaît plus tôt, laissant place à un crépuscule noir et glacial aux heures où je rentre chez moi. Alors que l’été, c’est différent. Pour commencer, la nuit tombe plus tard et quand elle arrive enfin, elle apporte avec elle une fraîcheur attendue toute la journée. Et puis l’été, on se couche plus tard, il n’est pas rare que l’on traîne en refaisant le monde jusqu’aux heures avancées de la nuit. Depuis mon sud natal, l’été, on voit le plus beau spectacle du monde : le ciel étoilé. Je pourrais rester des heures à contempler ce ciel, jusqu’à en avoir des crampes dans la nuque. Je crois que quand on devient insensible à ça, alors on de

Mon cher petit frère, aujourd’hui tu fais ta rentrée en maternelle et pour des raisons d’agenda, je ne pourrai malheureusement pas être là pour cette étape importante de ta vie. Je sais que ça va être comme ça encore souvent, que je dois me faire à l’idée mais je veux que tu saches que je serai avec toi par la pensée. Le premier jour, tu vas avoir un peu peur et peut-être que tu vas pleurer. Ecoute moi petit frère, tu n’as pas à avoir peur, papa et maman viendront toujours te chercher, ils ne t’abandonneront jamais. Et puis l’école c’est super, tu verras. Tu vas apprendre à dessiner des bonshommes, à compter, à réciter les jours de la semaine. Tu vas découvrir ce qu’est le partage, te faire tes premiers amis et donner ton premier baiser à une adorable petite fille. Tu auras un petit sac à dos pour mettre Côtelette, ton doudou qui te soutiendra quoi qu’il arrive. Tu feras la sieste dans un petit lit et tu joueras à plein de jeux dans la cour. Puis tu entreras à l’école prim

Aller à la plage J’adore aller à la plage. C’est une des choses que je préfère l’été ,  même si  c es  dernières années la date de mon premier bain de mer recule de plus en plus faute de temps. J’arrive, je retire ma robe et j’exhibe mon  maill ot   de bain neuf. Jusqu'à il y a peu ,  j’avais un rapport honteux à mon corps, je ne le montrais que si j’y étais obligé e . Aujourd’hui ,  ça va mieux. Je réapprend s   à   m’aimer et je relativise  quan t   à   mon apparence physique. En général ,  après je cours me jeter dans la mer comme lorsque ,  enfant ,  je voulais échapper aux séances de crémages pleine de sable qu’on  m’impos ait   toujours. Je plonge dans l’eau claire après  m’ ê tre  mouillé e  la nuque, r é flexe  que j’ai gardé depuis qu’ on m’a fichu la frousse , gamine,  avec la méchante hydrocution. Puis je barbote. Si l’eau n’est pas pleine de cochonneries ou d’algues ,  je peux rester jusqu'à avoir les doigts fripés et les lèvres gercées par le sel.