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Articles

Affichage des articles du décembre, 2014

Les filles se déplacent en bande

Les filles se déplacent en bande. Des bandes soudées ou éparses au gré des trottoirs, des rues et des conversations. Des bandes bruyantes au sein desquelles on parle fort, ou on ricane. Parce que la bande, c’est comme une bulle, et quand elle est réunie, le reste n’existe plus. Les filles se déplacent en banc, comme les morues ( ?) et les sardines, elles louvoient entre les bancs de mec, de mac, les gros camions et les petites autos. Les filles se déplacent en bande, leurs chaussures, à talon parfois, martelant le macadam avec le rythme d’une mitraillette. Tac, tac, tac, tac, tac... Les filles marchent en groupe, bras dessus, bras dessous, à la queue leu leu, en ligne. Elles envahissent l’espace, se l’approprient, le domptent. Les filles en bande sont parfois suivies d’un panache de fumée, celle de leurs cigarettes. Certaines fois, elles avancent vite, pressées d’aller d’un point A à un point B. D’autres fois, elles marquent de nombreux arrêts, s’extasient sur un

Opération Bye 2014 - Concours Clôt.

Mes petits pingouins en sucre, me voila presque en vacances et en cette jolie période de Noël, quoi de mieux qu'un concours pour gagner un petit cadeau en plus a mettre au pied du sapin.  Certains d'entre vous on déjà put participer à l'opération Playa ou bien aux opération Christmas, Kawai et Licorne. Pour les autres, petite explication: il s'agit d'un concours sur un thème précis organisé sur plusieurs blog en même temps. Le thème de cette opération était les paillettes mais avec l'autorisation d'Ellen l'auteur du blog, Les Fleurs Rebelles et organisatrice de l'opé, j'ai un peu triché sur le cadeau.  Voici donc ce que je vous propose de gagner: -Une éponge Pingouin -Un set de manucure pingouin -Une peluche pingouin -Une bougie pingouin -Un porte monnaie pingouin -Un miroir pingouin -Une tasse pingouin.  Maintenant que tu veux ce lot plus qu'un mannequin Calvin Klein en slip et bonnet de père noël sous ton sap

No Need To Say Goodbye

On se quitte pour trois semaines, trois semaines seulement. On a bien survécu deux mois sans se voir tous les jours, alors franchement, je vais te dire, c’est quoi trois semaines, hein ? Rien, de la pacotille, de la gnognotte, de la crotte. Ouais... mais pourquoi j’ai un petit pincement au cœur, alors ? Pourquoi je suis paniquée rien qu’à l’idée de partir sans vous avoir embrassées toutes les trois ? Pourquoi j’ai les larmes aux yeux ? Faut dire qu’à force de vivre les unes sur les autres, de passer neuf heures par jour, cinq jours pas semaine, enfermées dans la même pièce à écouter les mêmes cours passionnants ou incompréhensibles, ben, on s’attache. Et que du coup, je ne sais plus très bien comment fonctionner sans vous. Vous êtes tellement la source de ma force, que quand vous n’êtes pas là, je suis un peu  comme handicapée. C’est le revers de la médaille, le talon d’Achille de la chose. J’ai une chance insensée, indécente, incroyable d’attirer des gens fascinants,

Sans crier gare !

On est assise sur mon lit, toutes les deux, tranquilles. On regarde la télé en mangeant, je crois. On parle de Noël, de ce qu’on va offrir  à qui, et autres truc de saison. Et soudain, sans crier gare, tu lâches ces mots. Ces mots que l’on ne dit jamais, que tout le monde pense tout bas, mais que personne n’évoque clairement. Ces mots qui sont sans équivoque, sans interprétation, sans sous-entendu. Au début, je reste un peu sonnée, un peu hébétée Je ne suis pas certaine d’avoir bien entendu. Je tourne vers toi un visage incrédule. Je t’offre une possibilité de faire marche arrière, de retourner à ta pudeur. Mais non. Tu me regardes droit dans les yeux. Et tu répètes. Tu réitères la chose. Cette fois ci,  il n’y aura pas d’échappatoire pour moi non plus. Je ne peux pas faire comme si je n’avais pas compris, pas entendu. Je bégaie, je bafouille, je suis plus gênée que toi, alors que je sais combien il t’a coûté de me dire ces mots. Nous sommes une famille dans laquelle on