Soudain elle est la, sa main sur mon poignet, elle le serre. C’est celui ou je porte toujours mes bracelets. Il ressert l’étau, d’abord pour me retenir puis pour m’attirer un peu plus dans le métro. Qui sait ce qui aurait put se passer s’il y avait eu moins de monde, s’il avait été plus tard. Je le revois dans ma tête, il m’a tapé sur l’épaule pour me parler. Il avait les yeux vitreux, mi-clos, la voix pâteuse, quand il m’a baragouiné qu’il m’avait vu dans le tram, qu’il était tombé amoureux. Je n’avais même pas coupé la musique, même pas totalement retiré mon casque. J’ai sourit, dit « merci, c’est très gentil » et remit mon casque, prête a reprendre ma route. Et c’est la qu’il m’a saisit. C’est à ce moment la, que sa grosse main répugnante c’est entouré autour de mon poignet. J’ai voulu la retiré. Il a serré plus fort et a tiré. J’ai répété « je suis pressé », la voix un peu plus mal assuré, une pointe d’hystérie au fond. J’ai tiré plus fort. Il a lâché. Ça n’a dur
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