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Articles

Affichage des articles du mai, 2014

Playlist

T housand years - Christina Perry La première fois que j’ai entendu cette chanson, c’était dans une salle obscure alors que la famille Cullen et les Quileute se déchirait, et que Bella portait le bébé d’Edward. Et j’en suis devenue fan. Mais ce jour-là, c’était différent. Peut-être était-ce parce que c’était la fin, peut-être était-ce la cause de la scène que je venais de voir, mais lorsque le visage est apparu, j’ai senti ma gorge se serrer. De nouvelles larmes ont roulé sur mes joues, recouvrant celles qui ont coulé puis séché un peu avant. Alors que les visages défilaient et que la voix envoûtante de tendresse de Christina Perry montait, j’ai pleuré. Je n’aime pas les fins, les au revoir, même au cinéma. Et ce jour-là, alors que les héros de mon adolescence défilaient sur l’écran, c’était un peu comme dire au revoir à la famille, quitter de bons amis. Il n’y a plus d’Harry Potter, fini l’enfance, plus de Twilight, adieu l’adolescence. Je ne connaîtrais plus l’attente inte

I'm sorry if I say I need you

Je ne sais pas pourquoi j’éprouve à nouveau le besoin de parler de toi. Peut-être parce que ça va faire un an qu’on ne s’est pas parlés. Ou parce que j’ai tant voulu faire comme si je n’avais pas mal que j’ai mal cicatrisé. Ou encore tout simplement parce que je ne connais par d’autre moyen de laisser tout ça sortir, de m’en libérer. Certains jours, j’espère que tu lis mon  blog, que tu tombes sur mes articles et que tu as des regrets. Je voudrais que tu sois désolé. Juste que tu t’excuses. Pas pour redevenir amis, non, j’en serais incapable. Je ne pourrai plus me regarder en face. Mais pour enfin avoir des explications, pour enfin comprendre. Et puis non, je ne voudrais pas que tu lises ça. Parce que le fait d’écrire encore sur toi, c’est la preuve que je suis faible. Que je n’ai pas encore réussi, non pas à te détester mais à me défaire de toi, de certains souvenirs, d’une certaine époque. Et ce qui me rend folle, c’est que toi tu y arrives parfaitement. N

Playlist

Who Knew - P!nk   J’ai douze ans, mon premier iPod, le nano, je le voulais vert, je l’ai eu gris, ça n’a aucune importance. C’est l’été, on vient de retirer le plâtre de mon poignet gauche, je suis en Corse, j’ai vingt et une chanson sur mon iPod. Le matin, tôt, et le soir avant que le soleil ne se couche, je m’assois seule sur un coin de pelouse et j’écoute cette chanson, la piste douze. Avec elle, je découvre Pink. Et je deviens fan. En même temps, avec un pseudo pareil, ça ne pouvait qu’arriver. Il y a déjà cette tristesse sans fond en moi, les prémices, mais je n’en sais rien encore. J’admire Pink, je rêve de lui ressembler, d’avoir son look de rockeuse et son apparente assurance. J’ai treize ans, mes parents se disputent, beaucoup, trop. Moi, dans ma chambre dont j’ai choisi le rose des murs, je prends mon iPod et je pousse le volume à fond pour couvrir les cris. J’ai acheté « I’m not dead ». Je découvre « Nobody Knows » que j’écoute pour dormir, « Dear Mr President »

120 minutes

Deux heures, plus que deux heures et je pourrais rentrer chez moi. Deux heures et enfin je pourrais courir jusqu'à la maison et oublier cette douleur lancinante dans ma poitrine et cette incompréhension qui me torture depuis près de trois semaines. Dans ma tête, j'ai toujours l'impression que cela se passe en avril, mais c'est en octobre, j'en suis sûre, un peu avant les vacances. Il fait très chaud, c'est un mardi. Je viens d'avoir sport et il ne reste plus que la philo, de 16 à 18. Dans cette salle étouffante composée de bois sombre et d'immenses fenêtres qui la transforment en fournaise l'été et en frigidaire l'hiver. Je hais le mardi. Je ne me souviens pas des cours que j'ai eus le matin. Ni de si tu y étais. Un seul souvenir a suffi à occulter toute ma journée. Je suis assise, seule, à ma place habituelle. Quatrième rang à gauche du tableau, côté fenêtre. Juste assez près de la prof pour donner l'impression que j'écoute,

I Wanna Be Forever Young

Dans quelques jours, je serai là. Dans quelques jours j'arrive. Et on va se retrouver tous les trois, là où tout a commencé. Dans cette ville que je hais mais vers laquelle je me tourne toujours car elle est le théâtre de mon adolescence, de notre amitié aussi. On se retrouvera comme avant dans notre bar préféré, il fera encore jour, on boira des cocktails et on mangera des hot-dogs et des potatoes. On cancanera, on échangera des potins, "mais non tu déconnes!", "arrête, jure !". On décortiquera le monde et nos vies, puis on réinventera tout en nous insurgeant contre ce salaud de destin. Comme je ne bois pas, du moins pas d'alcool, j'aurai le sucre mauvais et je me mettrai à vomir, verbalement sur tous ces cons qu'un jour j'ai compté parmi mes amis. Il y aura moi, bien sûr, elle que j'ai vue il y a peu mais qui me manque dès qu'elle n'est pas là. Il y aura lui que nous n'avons pas vu depuis Noël, date à laq

Ce dont parlent vraiment les filles

Il y a beaucoup de questions que se posent les garçons sur les filles. A quoi pensent-elles ? Qu’y a-t-il dans leur sac ? Pourquoi vont-elles aux toilettes à deux ? Ont-elles toujours la peau douce ? Comment font-elles pour retirer leur soutien-gorge sans enlever leur tee-shirt et à l'aide d'une seule main ? Mais la question que beaucoup de garçons se posent, c'est de quoi peuvent bien parler les filles quand elles sont entre elles ? Alors déjà, sachez que les soirées entre filles ne sont pas forcément synonymes de bataille de polochon en petite tenue, vernis à ongles et cocktail coloré ou non alcoolisé. Les soirées filles, ça peut aussi être pizza bien grasse et alcool bien fort. Et de même que les soirées entre filles diffèrent autant par leur menu que par leurs activités, c'est également le cas pour les discussions. Aussi, les sujets qui vont suivre sont bien entendu non exhaustifs et peuvent varier. Lorsque j'ai posé la question à l'am

Encore des mots toujours des mots, les mêmes mots.

Tu avais promis de ne plus faire ça, de ne plus la faire pleurer . Tu avais promis d'arrêter de rentrer tard, d'arrêter de boire. Tu avais promis que je n'aurais plus mal, que je ne serais plus déçue, que je n'aurais plus à subir leurs regards pleins de pitié. Tu avais promis que plus jamais je n'aurais honte, que plus jamais je ne devrais retenir mes larmes. Rien que des mots. Des mots faciles des mots fragiles, c'était trop beau, bien trop beau. Mais t'as menti. Tu avais juré que tu serais toujours là, que tu assumerais les responsabilités du rôle que je t'avais confié. Tu avais juré que tu sécherais mes larmes, que tu n'en ferais jamais couler une seule. Tu avais juré que tu me protégerais, que jamais tu ne me jugerais, que tu apaiserais cette soif d'affection, ce vide en forme de grand frère dans mon coeur. Tu avais juré d'être lui. Mais c'est fini le temps des rêves, les souvenirs se fanent aussi, quand o