Cela faisait longtemps que je n’avais plus écrit d’article sur le viol et la culture qui l’accompagne, lassée de répéter toujours la même chose, pour n'obtenir en retour que des regards sceptiques, amusés ou agacés. Et puis ce matin, je suis tombée sur un article Facebook relatant une tentative d’agression dans une boite de nuit de ma région, et j’ai lu les commentaires. Oui, je sais, c’est complètement con de ma part de lire les commentaires sur ce genre d’article, car je finis toujours par tomber sur un lot d’avis qui me donnent envie de vomir et/ou de foutre le feu à quelque chose. Mais j’y peux rien, c’est comme les cacahuètes : une fois que j’ai commencé, je n'arrive plus à m’arrêter. Je faisais donc défiler ce flot ininterrompu de saloperies, quand j’ai été frappée par un détail qui peut paraître anodin, mais qui a son importance. La majorité des commentaires commençant par « si c’est vrai » ou « ouais, mais aussi » étaient postés par des filles. Bien sûr,
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