The Anna Shaw (?)

Je n’avais pas prévu d’écrire cet article mais ensuite, il y a eu celui de Camille G : «  Être jeune, quelle horreur ! (gros coup de gueule inside)  » et du coup, je me suis sentie obligée de défendre la cause des merdeux ignares et péteux de moins de vingt-cinq ans dont je fais actuellement encore partie. Bien évidemment, étant moi-même adepte du second degré, je sais bien chère Camilleque tu ne pensais pas à mal et que c’était un article humoristique. Cependant, vois-tu, le problème avec ce genre d’article plein de clichés, c’est que toute une catégorie de personnes le prend au premier degré. Alors à ces gens, j’ai envie de dire : Mesdames et Messieurs, je suis jeune et je vous emmerde. Remettons déjà le jeune dans son contexte culturel. Le 18-25 ans sort d’une période de sa vie qui s’appelle l’adolescence et ou personne n’écoutait jamais ce qu’il avait à dire parce que : « Oh mais laisse, tu ne vois pas qu’il/elle ne sait pas ce qu’il/elle dit. Ce sont les hor

Et le voilà, le verdict qui tombe. A dix huit ans, à un cheveu du début de tout, je suis myope, bigleuse, défaillante des globes oculaires, de trois dixième à l’œil droit et de cinq au gauche. En un an et demi, ma vue a considérablement baissé, la faute à ce foutu Roger (mon ordi pour ceux qui ne le connaîtraient pas) qui m’a rongé les yeux comme du cyanure en brique. Passé le choc premier vient le deuxième: « vous devrez porter des lunettes toutes votre vie ! ». Toute ma vie !?! Ah mais non, ça ne va pas être possible, moi j’adore danser, on ne peut pas danser avec des lunettes. Et puis, j’arrive déjà pas à trouver une paire de lunettes de soleil qui ne me fasse pas une tête asymétrique alors comment voulez-vous que… non, ça ne va pas être possible. Je suis là comme Don Quichotte à me battre contre une fatalité. Me voilà obligée de porter des binocles jusqu’à la fin de mes jours. Fin qui s’avère très proche si ma vie continue sur cette lancée. Après avoir survécu  aux