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Affichage des articles du 2017

Vous êtes mes dix-huit ans

Vous êtes mes dix-huit ans dans tout ce qu'ils ont été de plus vibrant, violent et bouleversant.   Vous êtes mes dix-huit, ceux de la liberté la plus totale, de l'équilibre le plus parfait entre l'enfance et l'âge adulte, un pied toujours au bord, l'autre déjà dans le vide. Ceux des premiers fois : fêtes, cuites, amours, ruptures… Et des dernières fois : jour de cours, examens, déjeuners ensemble, soirées pyjama… Vous êtes mes dix-huit ans, mes grandes conversations sur l’avenir - le notre et celui du monde- mes petits moments qui deviendront des souvenirs clés, mes premières prises de position politiques, mes premières révoltes, mes nuits blanches et mes jours sans soleil, mes grands chagrins et mes fous rires.   Vous êtes mes dix-huit ans, fous et insouciants, naïfs aussi parfois. De ceux qui croient que les toujours et les promesses du lycée n'ont pas de date d'expiration. Mes toujours c'est vous, parce que ce sera toujours nous.  

Arrête de créer et commence à écrire !

Je suis d’accord : le titre de cet article est assez paradoxal ! En effet, écrire, c’est créer, en quelques sortes, non? Et bien, je ne parlerai qu’en mon nom propre, mais s’il y a une chose que j’ai découverte après presque dix années passées à écrire chaque jour, c’est que l’écriture, c’est avant tout beaucoup de travail.   En effet, s’il est facile de créer les personnages et les grandes lignes d’une histoire, il est plus difficile de mener celle-ci d'un bout à l'autre. Or, ces dernières années, j’ai écrit des dizaines de débuts d’histoires, créé un grand nombre de personnages, développé leurs caractères, leurs liens avec certains de mes autres livres, et dessiné leurs lieux de vie. Mais je n’ai réussi à terminer aucune de ces histoires.   Et c’est assez dommage, parce que chacun des personnages que j’ai créés, chacune des histoires qui ont germé dans ma tête, j’ai adoré les inventer et elles méritent d’être développées et achevées. Mais pour ça, je dois arr

One day the plane ticket will be one way

Je l’ai su dès que j’ai ouvert les yeux. J’ai su que ce serait un de ces jours sans. Un de ces jours où le manque est plus fort que tout, où l’absence se fait sentir si fort que j’ai du mal à respirer et envie de tout casser tellement mon impuissance me ronge.   Parce que tu es loin et que tu me manques. Alors j’ai lancé un disque, Hollywood (deluxe ep) de Michael Bublé, un de ceux que je n’ai écoutés qu’avec toi, un de ces disques qui font partie inhérente de notre histoire, qui  me permettent de me repasser le film dans ma tête dès que j’appuie sur play. Michael Bublé donc, qui m’a immédiatement fait monter les larmes aux yeux et avec elles les souvenirs.  Cela fait déjà presque un an qu’on s’est quittés, presque un an que je t’ai dit au revoir, contrainte et forcée. Je fais défiler les photos de nos bons moments. D’habitude, j’évite de les regarder, parce que ça fait grossir le poids qui me comprime la poitrine. Mais ce matin, foutue pour foutue… Appelons ça une sor

Sorry seems to be the hardest word

Pour ceux qui me suivent depuis longtemps, on commence à bien se connaitre vous et moi, mais pour les petits nouveaux qui arrivent tout juste, d'abord bienvenue, ensuite il faut que je vous dise une chose à propos de moi : j'ai une confiance en moi qui frôle le zéro absolu. Et si je vous parle de ça, c'est parce que j'ai remarqué récemment que ce manque de confiance en moi créait un étrange phénomène : je m'excuse tout le temps ! Combien de fois par jour dites-vous pardon ? Chez moi, c'est devenu mécanique, tout est prétexte à pardon : "Pardon d'être en retard". Bon, sur ce point, je n'ai rien à dire, je suis très, trop, souvent en retard, mais je me soigne, promis. Et comme quand c'est mon tour, je déteste attendre, la moindre des choses lorsque j'arrive en courant et essoufflée parce que je faisais encore trois mille trucs en même temps et que je n'ai pas vu passer le temps, c'est de m'excuser d'avoir fai

Et doucement l'envie revient.

Ce matin, pour la première fois depuis longtemps je me suis levée avec l'envie de venir faire un petit tour par ici. Et je me suis sentie soudain très mal en relisant le tout dernier article que j'ai écrit, celui pour célébrer les six ans du blog. Un article qui remonte à si loin déjà, août 2016, presque huit mois. Et je me suis demandé ce qui s’était passé pour qu'il y ait soudain cet énorme trou noir dans mon joli petit monde numérique et rose. Quand j'ai créé ce blog il y a six ans il était ma plus grande fierté, ma petite vitrine pour partager sans trop me mouiller ma plume. Et puis comme dans un trop grand nombre d'histoire d'amour la routine, l'habitude s’est installée. J'ai commencé par ne plus supporter son apparence et malgré toutes mes tentatives pour le rendre joli et attractif il ne plaisait plus. Pas à vous qui continuez à me lire et à faire monter le nombre des vues même quand je n'écris rien. Non, c'est à moi qu'i