Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du 2016

Des chiffres et des lettres

Le 27 juillet, le blog a fêté ses six ans d'existence, ce qui veut dire par ricochet qu'hier, cela à fait huit ans que je me suis lancée dans cette aventure un peu folle qu'est l'écriture. Avant de faire le bilan, je dois bien vous dire que ça me file un petit coup de vieux quand même, parce que si ça fait huit ans que j'ai commencé à écrire, ça veut également dire qu'il y a huit ans déjà que j'ai eu quatorze ans ! Pourtant, soyons honnête, mes quatorze ans ne me semblent pas si loin.  Il y a huit ans donc, je créais Améthyste et sa famille de frappa-dingues. Depuis,  il y a eu tout les autres: les quatre copines créatrices de mode, les douze et leur week-end de retrouvaille, Paige (la fille d’Améthyste), Abigail, Nova et Ryan, Jordan et Sirius, Billie et Stella, Adelie et Bennett, Marie-Anne, Macha, Gala, Lucille, Lisobelle, Cosmo, Rose et Garrett, Ava et son stupide carnet rouge, Fanelli, Alec et Roxanne… tout ceux-là, et tellement d'autres

Le soulagement dans la culotte

C'est comme une sorte de compte à rebours. Mais à l'envers. On ne compte pas les jours qui nous rapproche de l'échéance mais ceux qui nous en éloigne.  Un jour ça va, ce n'est pas une science exacte. Deux aussi, ça peut arriver. Trois, c'est jouable, après tout jamais deux sans trois. À partir de quatre on commence à avoir un petit stresse au creux du ventre, comme un pincement, un début d'angoisse vite étouffé. L'angoisse revient le cinquième jour, un peu plus grande, un peu plus grosse. Le sixième jour, le cerveau commence à échafauder des plans, certains plausibles, d'autres carrément pas. Après une semaine on laisse place à la panique. On passe la journée en se disant "ni pense plus, c'est quand on arrête d'attendre les choses qu'elles arrivent." Bien sûr on ne pense qu'à ça. Et puis, n'y tenant plus on en parle à quelqu'un. Pas à sa mère évidemment, on essaye d'éviter les questions auxqu

Le goût du riz au safran

Dimanche j'ai fait un riz au safran. Jusque la rien d'extraordinaire n'est-ce pas ? Et pourtant si. Le riz au safran c'est une recette que je tiens de ma grand-mère maternelle, une des choses que je préfère manger au monde. Un des plats de mon enfance avec les carottes râpées au citron, la sauce tomate maison et la tarte aux pommes avec les pommes du jardin. Mais, même en suivant la recette à la lettre, il n'a jamais le même goût que lorsque c'est elle qui le fait. Alors, dimanche, en mangeant mon riz au safran, bon mais pas aussi bon, j'ai songé à toutes ces petites choses qui allaient disparaître en même temps que mes grands-parents. Toutes ces petites choses qui ont forgés mon caractère, mon identité, mes goûts et mes dégoûts. Avec mes grands parents, partiront pour toujours : les conversations franco-corse, les débats sur le futur vainqueur de Roland Garros, les airs d'opéra à fond dans la cuisine, les histoires  de famille longtemps gardés

Comme une tache de vin sur la nappe

            J'essaie depuis un petit moment maintenant de faire un travail sur moi. Pas un travail très compliqué, non. Je n'essaie pas d'arrêter de détester mon nez ou de tenter de me convaincre que, peut–être, j’ai un peu de talent. Rien de tout ça. Je sais reconnaître une cause perdue quand j'en vois une. Et j'ai appris depuis longtemps à ne plus me battre contre les moulins à vent, à choisir mes combats.             J'essaie juste d'empêcher les moments difficiles de mon enfance de prendre le pas sur tous les bons souvenirs. Dans l'ensemble, je n'ai pas eu une enfance si difficile que ça. Je n'ai pas été maltraitée physiquement ou moralement, ni n'ai subi d'abus sexuel, je n'ai connu ni la maladie, ni le deuil. J'ai toujours eu un toit au dessus de ma tête, à manger dans mon assiette et des vêtements sur le dos. J'ai eu des cadeaux à chacun de mes anniversaires, fait des voyages, des activités extrascolaires et j&

Mes bonnes résolutions 2016

Tout le monde prend des bonnes résolutions à chaque nouvel an : « arrêter de fumer », « perdre dix kilos », « me remettre au sport », « travailler dur à l’école ». Je suis la première à le faire et à m’y tenir entre une heure et un mois selon mon degré de motivation, le réalisme de l’objectif à atteindre et la quantité de travail à fournir pour y parvenir. Cette année, j’ai décidé de prendre des résolutions un peu moins conventionnelles pour, qui sait, peut-être les tenir jusqu’à 2017. *Apprendre l’italien *             C’est la troisième année consécutive que je mets cette résolution en tête de liste mais jusque là je n’ai pas trouvé le temps de la réaliser. Mais pourquoi l’italien ? Je tiens ça du livre Mange, Prie, Aime d’Elizabeth Gilbert et j’espère un jour savoir dire autre chose que « Machina Pepe ». *M’investir dans une association*             J’y songe depuis plusieurs années mais j’ai décidé de passer à l’action cette année. Et, par action, j’entends un

2015 s’achève enfin !

            Je voulais écrire une longue lettre d’adieu à cette année 2015 qui a connu des hauts aussi hauts que les bas ont été bas. Et puis, au moment de m’y mettre, je n’ai trouvé ni le courage ni l’envie de m’épancher en long et en large. Mais, comme je ne pouvais pas clôturer cette étrange année sans y revenir une dernière fois malgré tout, j’ai fait un liste, inspirée par l’article de la géniale Paula Smack. Il n’y aura pas de conclusion à tirer de 2015, il faut juste continuer à avancer et espérer que, dans quelques années, seuls les meilleurs moments auront encore de l’impact. *Charlie. Rien à ajouter. *La trouille au ventre dans le train pour Paris, deux jours plus tard. Mais le jeu en vaut la chandelle. La tête surprise de la photographe restera gravée dans ma mémoire. Attentat ou pas, elle a 20 ans et il était hors de question de manquer ça. *Quelques heures de bonheur dans Paris, un chouette petit déjeuner, une balade. *Tout s’effondre en même temps que