The Anna Shaw (?)

Matiner En règle générale je préfère, écrire la nuit, le soir tard, parce que dans mon idée les auteurs sont des créatures nocturnes qui sacrifient leur sommeil au profit de leur art. Et puis la nuit, tout est calme donc plus propice à la création. Cependant, il y a une autre partie de la journée où j’adore écrire particulièrement l’été, c’est le matin. Je n’ai jamais été une grosse dormeuse et bien souvent, je suis réveillé assez tôt le matin. Pendant ce petit créneau des premières heures de la matinée, contrairement au reste de la journée, je n’aime pas parler. Et j’apprécie tout particulièrement d’être la seule réveillée, la plupart du temps. En général, je vais me chercher un thé glacé ou non dans la cuisine puis j’emporte ma tasse dans mon lit où je me calle, mon ordinateur ou un cahier sur les genoux. Ensuite, c’est toujours le même rituel : attacher les cheveux, mettre les lunettes, visser les écouteurs dans les oreilles puis lancer une playlist calme. En e

Dessin de Madeleine Martin Il y a des filles de toutes sortes. Il y a des blondes, des brunes, des rousses, des châtains, des aux cheveux roses, bleus, verts, violets. Il y en a des grandes, des petites, des minces, des grosses. Il y en a qui ne jurent que par les jupes, d’autres qui ont toujours un jean dans leur sac pour pouvoir vite retirer leurs jupes. Il y en a des toujours en talons, des qui transportent leurs baskets dans la voiture pour retirer leurs talons après le travail. Celles qui aiment les ballerines, d’autres qui ne jurent que par les Doc Martens. Des percées, des tatouées, des maquillées, des natures. Il y a des féminines, des masculines, des coquettes, des sans-chichis, des citadines, des campagnardes, des clinquantes, des baroudeuses… Il y a celles qui aiment la mode, la mécanique, les livres, les films, le sport, les animaux. Celles qui créent une robe ou un livre à partir de rien et celles qui peuvent changer un joint de culasse ou réparer un mote

Observer L’été en ville, il fait si chaud qu’on  est obligé de dormir les vitres ouvertes. Aussi, le matin, quand je me réveille, je reste un instant à écouter les bruits de la ville. Il y a les voitures qui passent bien sûr, la cloche de l’église qui sonne au loin. Et puis il y a les  conversations, les gens au dehors qui vivent leurs vies sans savoir qu’à l’ombre de mes volets je les espionne, je leur vole leurs phrases et qu’un jour celles-ci deviendront des dialogues dans une de mes histoires. Il y a cette femme qui parle très fort au téléphone et qui raconte qu’elle a pris la pluie et que son mari n’aura pas pensé à ramasser le linge. Il y a les parents qui papotent en attendant la nounou. Puis il y a la nounou qui arrive, les enfants qui disent au revoir avec leur petite voix. Ça parle aussi dans d’autres langues parfois, ça se salue, ça s’interpelle. C’est pareil la nuit, quand je n’arrive pas à dormir, j’écoute : les éboueurs qui discutent en ramassant les poubelles

Embrasser (Ode au baiser ou pourquoi est ce si bon de s'embrasser) L’été, comme semble vouloir nous le rappeler tout les magazines féminins, c’est la saison des histoires sans lendemain et des gens qui s’embrassent à tour de bras. Mais pour moi, les baisers, ça ne se donne pas comme ça. Je crois qu’on peut dire qu’il y a eu peu de baisers dans ma vie. Mais il y en a trois auxquels je repense parfois. Le premier, c’est le tout premier baiser qu’on m’ait donné avec la langue. J’étais en CM1 et un garçon d’un an plus âgé que moi que nous nommerons SB et dont j’étais folle amoureuse m’a coincée derrière le réfectoire en classe de mer pour me lécher la figure. Ensuite, alors que mon petit cœur ne battait que pour lui, il a fait comme si rien ne s’était jamais passé, le mufle. Après ce jour, plus aucune lèvres masculines ne sont venues à la rencontre des miennes jusqu'à il y a peu. Le deuxième garçon que j’ai embrassé était un jeune homme de vingt

Souvenez vous en janvier dernier la charmante Wenine  m'avait fait l'immense honneur de me taguer . Aujourd'hui rebelote puisque ma douce petite Solveil , second petit rayon de soleil québécois de ma vie m'a taguée elle aussi. Je vous réexplique le principe: Règles : * poster les règles sur le blog * répondre aux 11 questions * inventer 11 nouvelles questions * partager le tag avec 11 personnes en mettant un lien vers leurs blogs et leur annoncer la nouvelle ! Voici sans plus attendre les onze question de Solveil et mes réponses: 1. À quel moment de la journée es-tu le plus heureuse? Pourquoi? Certains jours c'est le matin, parce que la journée qui s'annonce va être magnifique. Sinon le soir quand je me couche que la journée a été difficile et que mon amoureux me prend dans ses bras avant que je ne m'endorme. 2. Un commentaire négatif que l'on t'a fait, mais qui t'a aidé à avancer? "Appelle moi le jour ou tu